S'abonner

Malades asthmatiques dans une maison de refuge – Damas, Syrie – septembre 2016 - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.184 
S. Shaaban 1, T. To 2, Y. Mohammad 3,
1 Centre de recherche pour les maladies respiratoires chroniques, université Tishreen, Lattaquié, Syrie 
2 Dalla Lana School of Public Health, Ontario, Canada 
3 Syrian Private University, Damas, Syrie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les études montrent que le contrôle des asthmatiques se détériore dans les maisons de refuge pendant les désastres : exposition aux facteurs declenchants dans un logement précaire, stress, et manque de médicaments (spécialement les corticoïdes inhalés).

Méthodes

Dans un centre de refuge (Al-Herjalleh-Damas), s’abritent 850 personnes âgées de plus de 5 ans. Parmi eux, 72 sont asthmatiques. Un questionnaire est développé pour étudier l’influence de la guerre, et plus spécialement de résider dans cette maison de refuge sur leur asthme : le contrôle, les facteurs déclenchants (spécialement ceux liés à la guerre avant de venir dans la maison de refuge, et ensuite l’impact de l’encombrement et des facteurs environnementaux dans cette maison), et l’accès aux médicaments et tout spécialement les corticoïdes inhalés. Le logiciel SPSS version 18 est utilisé pour les statistiques (fréquence & P-value).

Résultats

La prévalence de l’asthme est 8,5 %. Au total, 75 % rapportent une détérioration de contrôle de leur asthme dans cette maison de refuge (se réveillent la nuit, utilisation plus fréquente des bronchodilatateurs, et crise sévère). Parmi, 4,5 % au lieu de 30, avant de venir dans la maison de refuge, utilisent les corticoïdes inhalés p<0,0001. VEMS<80 % chez 30 %, dont 7 sont irréversibles (avec VEMS/CVF<70 %). Les facteurs déclenchants accusés dans la maison de refuge (sachant que chaque famille vit dans une chambre) sont : le stress, les odeurs de cuisine, le tabagisme passif et les odeurs des détergents. Mais avant de venir à la maison de refuge, autre facteurs déclenchants comme l’odeur des carburants (brûler le plastique et roues de voitures pour se chauffer) sont accusés. Cela conduit à dire qu’il faut inclure les maisons de refuge sur la liste des services sanitaires pendant les conflits.

Conclusion

Il faut considérer les besoins en médications, ainsi que les conditions de vie des asthmatiques dans les maisons de refuge pendant les conflits.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 35 - N° S

P. A85-A86 - janvier 2018 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Éducation thérapeutique des asthmatiques à l’hôpital de la Croix Rousse (Lyon) : résultats observés sur les 30 premiers patients
  • E. Van Ganse, H. Aubert, M. Gaillard, N. Hamami, L. Laforest, M. Belhassen, G. Devouassoux
| Article suivant Article suivant
  • Efficacité du mépolizumab chez des patients ayant un asthme sévère à éosinophiles et une polypose nasale
  • M.C. Liu, O.N. Keene, S.W. Yancey, D.J. Bratton, F.C. Albers, A. Gruber